Un métier de Passion
Depuis 1957
Voici notre histoire…
Voici notre histoire…
Charles Billet, notre grand-père, passionné d’oliviers, a été très affecté par le gel de 1956. Il ne pouvait se résigner à voir disparaître cet arbre emblématique du paysage méditerranéen. Alors est né son projet de plantation. 20 hectares sur la colline du Mas de Fourques à Combaillaux plantés à partir de souquets, jeunes pousses prélevées à la base d’oliviers adultes provenant de la garrigue de Saint-Guilhem-le-Désert. Leur croissance a été rapide. Trois ans après la plantation, les souquets ont été greffés avec les trois variétés emblématiques locales : Lucques, Verdale et Picholine. Sept ans plus tard, la première récolte a eu lieu. L’oliveraie comptait alors 3000 arbres pour les trois variétés et 1000 pollinisateurs.
Aujourd’hui nous avons créé une cuvée prestige, » l’Or de mon grand-père « , assemblage des variétés Lucques, Verdale et Picholine.
Notre père était berger. Lorsqu’il devient propriétaire de l’oliveraie, il en change la vocation. Elle devient lieu de pâture des moutons. Les fruits de l’olivier nourrissaient les hommes; l’olivier devient nourriture pour l’animal. Les olives ne sont plus ramassées. Les arbres grandissent jusqu’à atteindre six mètres de haut. L’oliveraie se transforme en forêt.
En 1992, Pierre s’installe en tant que jeune agriculteur. Il défriche et plante. Il est le premier à vouloir vivre de la culture de l’olivier. Une révolution à l’époque en France !
Pierre donne son nom au domaine : l’Oulivie. Il apprend tous les métiers : cultiver, transformer et vendre. Il élabore sa première huile d’olive. C’est aussi le début de la vente directe. Ses parents lui apportent un soutien indéfectible. La préparation des olives et la vente sur les marchés rythment leurs journées. Un premier bâtiment est construit : la boutique du Domaine voit le jour en 1998.
L’Oulivie, entreprise familiale prend tout son sens avec l’arrivée de Roch, Laetitia, Valérie et Hélène. Le domaine s’étend sur 30 ha et compte environ 10000 oliviers. La boutique de vente est ouverte toute l’année et les visites attirent de plus en plus de monde. La marque connaît un essor et permet aux trois familles d’en vivre. Pierre, grâce à son imagination débordante, a su donner à l’Oulivie une vraie identité. Roch devient maître-moulinier et prend un soin tout particulier à l’élaboration des huiles d’olive. Laetitia invente mille et une façons de cuisiner les produits du domaine. Hélène aime faire découvrir le lieu en partageant ses photos sur les réseaux. Valérie prend soin des animaux. Bonne maman fait le lien entre toutes les générations.
Le domaine s’étend sur 30 hectares et compte environ 10 000 oliviers. Très attachée aux valeurs de la terre, la famille s’engage dans l’aventure de l’agriculture biologique. Cultiver sans pesticide et respecter la nature ! Des chevaux pâturent dans l’oliveraie : ils l’entretiennent tout en apportant la fumure.
La famille poursuit la recherche d’harmonie entre le monde le végétal et le monde animal. Le grand-père a planté les premiers oliviers, en faisant le choix de la diversité locale. Le père a introduit des moutons. Les enfants ont progressivement fait évoluer les pratiques culturales. Ils sont passés de l’agriculture raisonnée au BIO. Un potager en permaculture, un jardin de plantes aromatiques et médicinales ont été créés à l’ombre des oliviers. Ils prennent soin des chevaux, poules, chèvre, oies qui vivent sur le domaine et participent à son équilibre. Ils cultivent l’amitié et l’entraide avec celles et ceux qui y travaillent. Ils partagent leur expérience et leurs valeurs avec celles et ceux qui leur rendent visite.
Un restaurant paysan éphémère a vu le jour. Des soirées musicales ont pris le nom d’OLEAS. La crise sanitaire a renforcé les objectifs de biodiversité et d’accueil. Une nouvelle page s’est ouverte : elle conjugue bien-vivre avec bien-manger, éthique avec expérience, rencontre avec apprentissage et se décline « de la terre à l’assiette ».